En cette période printanière, ô combien il est intéressant de se rappeler les nombreux bienfaits des plantes médicinales sur notre organisme.
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Aujourd’hui, nous sommes de plus en plus nombreux à en prendre conscience et à penser à faire appel à la phytothérapie pour soigner nos petits maux, comme les plus grands.
Zoom sur la phytothérapie :
Définition : La phytothérapie désigne la médecine fondée sur les extraits de plantes et les principes actifs naturels. Ce mot vient du grec “phytos” qui signifie plante et “therapeuo” qui signifie soigner. (Source Wikipédia)
Cette médecine traditionnelle, reste le lot de nombreux pays encore aujourd’hui. Prenons l’exemple de ce que je connais personnellement avec Haïti, mon pays d’origine. Petit pays en devenir, celui-ci utilise aujourd’hui encore très couramment la médecine par les plantes.
Personnellement, je crois que sans cela, il y aurait bien plus de malades pour ne pas dire de morts…
Plusieurs moyens existent pour se soigner par les plantes :
Là aussi, je vais vous parler dans un premier temps de ce que j’utilise à savoir les décoctions/tisanes et les comprimés.
Comme je suis de base une adepte des infusions, je n’ai aucun souci à boire en grande quantité des décoctions de plantes en journée. Et bien que ma vessie ne soit pas élastique. Je reconnais, mes allers retours au “pipi room” sont fréquents. Pour autant, cela ne me dérange pas. Notez qu’en pratique les cures durent en moyenne deux à trois semaines, le tout espacé de un, deux ou trois mois en fonction des besoins. Alors on se dit que finalement, ce n’est qu’un plis à prendre !
Quand l’envie de boire une boisson chaude disparaît ou quand ma situation personnelle/professionnelle, ne me le permet pas, j’opte alors pour les gélules à bases de plantes. Le hic, c’est que selon les plantes il faut en général prendre plus d’une gélule alors que moi, je n’aime pas trop ça, voilà pourquoi, ce moyen reste ma solution de secours.
Une autre possibilité existe également, il s’agit de la teinture-mère. Cette solution très souvent hydro alcoolique est comme son nom l’indique composée d’alcool. Ce n’est pas la solution dont je suis la plus fan. Force et de constater qu’elle reste concentrée en principes actifs.
Vous comprendrez donc que les moyens sont multiples : tisanes/décoctions, gélules ou teinture mère. A vous d’adapter la méthode qui vous correspond le plus en fonction de vos besoins, votre quotidien et de vos envies.
Comment choisir vos plantes ?
Un conseil, documentez-vous et surtout prenez tant que possible conseil auprès d’un bon herboriste ! Mon adresse phare reste l’herboristerie du palais royal situé au 11 Rue des Petits Champs, 75001 Paris.
L’accueil y est toujours au top et le personnel est A-DO-RA-BLE. (J’y ai d’ailleurs ma chouchoute : si vous y allez demandez Anne !!!). Toute l’équipe saura prendre le temps d’analyser votre situation et vos besoins à l’instant T et tâchera à coup sûr d’y répondre du mieux possible. Si vous êtes sous traitement médical, cela n’est pas incompatible au contraire. Pensez donc à prendre avec vous votre ordonnance, voir même vos radios et/ou analyses de sang afin que les conseils soient encore plus personnalisés.
Si vous ne résidez pas à Paris, l’herboristerie vend également en ligne. De plus, bien qu’elle soit mon herboristerie coup de cœur elle n’est absolument pas la seule en France à proposer les plantes médicinales et Dieu merci. Une petite recherche rapide sur l’ami Google, devrait vous aider à trouver ce qu’il vous faut à proximité de chez vous ou en vente à distance.
L’accompagnement n’est pas à négliger surtout si vous êtes sous traitement et que vous souhaitez renforcer le tout par les plantes. Il existe des contres indications ou encore des mauvaises associations qu’il ne faut pas prendre à la légère…
Pour quelles pathologies se tourner vers les plantes ?
Comme je l’indiquais précédemment, la prise de plantes médicinales sera bénéfique pour bien des maux. De la migraine, à la baisse de tension en passant par des atteintes tumorales ou auto immunes plus complexes, les plantes seront un bon moyen d’aider votre corps à y faire face.
Voilà pourquoi, il ne faut vraiment pas hésiter à AUSSI penser aux plantes lorsque vous chercher à vous soigner.
Quelques exemples de plantes qui nous font du bien (selon les pathologies) :
Calculs rénaux : Bouleau, chiendent, cassis (feuilles), cerise, fraise
Cheveux ternes et cassants : Alfalfa
Concentration intellectuelle : Ginkgo, ginseng
Fatigue nerveuse : Aubépine, romarin, sauge, tilleul
Grippe : Propolis, quinquina, saule blanc, tilleul
Infection urinaire : Bruyère, busserole, framboise
En conclusion :
Les dégâts engendrés par le paracétamol et autre ibuprofène à haute dose, pour ne citer qu’eux, sont de plus en plus reconnus (Article à lire sur le sujet ici ou là). Alors, allez-y, laissez-vous tenter par les plantes et favorisez un méthode naturelle qui même à haute dose ne vous sera pas préjudiciable sur la durée.
Je vous embrasse !
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